Le langage corporel est resté très longtemps à l’état végétatif, faute d’outils d’observation et parce que trop d’adeptes d’une vision quantitative de la connaissance pensent que là où il y a beaucoup de références scientifiques, il y a beaucoup de connaissances. Ce raisonnement est évidemment inepte. En sciences lorsqu’on s’aperçoit qu’on s’est trompé, toutes les connaissances et elles peuvent êtres nombreuses liées à l’erreur commise, s’écroulent, disparaissent. On parle alors de changement de paradigme. Les observations obsolètes deviennent le terrain de jeu des historiens des sciences, des épistémologues, mais disparaissent du champ des standards de la science, elle-même en constance construction.
Cette vision quantitative de la science est à la source de la grave crise dans laquelle sont placées les sciences : la crise de la réplicabilité. Mais La Synergologie par son mode de démonstration lié à la nature même de son objet, possède les moyens comme quelques disciplines de contourner ce problème..
À partir de là tous les problèmes sans solution que nous allons évoquer dans cette partie de site tombent si le langage corporel est observé autrement. Un problème sans solution c’est dans le cas précis de la corporéité, un problème mal posé.
Parmi les problèmes mal posés : Comment faire pour mesurer une gestuelle inconsciente ? Comment être certain de la signification du geste ? Comment s’assurer de la fiabilité du langage corporel ? Peut-on lire dans les pensées ? Peut-on faire des gestes sans raison ? Comment affirmer que les gestes ne sont pas de nature culturelle ? ne dépendent pas du contexte ?
Au bout du compte les réponses à ces questions sur le langage corporel ne dépendent-ils pas de l’application d’un programme épistémologique précis permettant de faire émerger les principes d’une grammaire corporelle .