Inconscient freudien et non conscient corporel

Dès qu’il est question de l’inconscient, évidemment la figure de Freud se dresse, incontournable.

Pour autant l’inconscient corporel dont nous traitons ici n’est pas directement lié à l’inconscient Freudien, et nous n’avons pas directement de dette à cet égard.

L’échelle du temps de la synergologie n’est pas celle du temps de la psychanalyse. Ce qui fait l’originalité de la discipline synergologique, c’est qu’elle traite du très court terme. Le Synergologue face à son interlocuteur se pose des questions du type : La personne m’écoute-t-elle en ce moment ? Est-elle vraiment attentive à ce que je dis ? Est-elle à cet instant d’accord avec moi ? serait-elle prête à s’engager immédiatement ?  Le synergologue n’a pas les ambitions du psychanalyste. Il se situe dans une autre échelle de temps face à l’être humain et à la connaissance.

Pour le Synergologue, le repérage de l’événement corporel est aussi soudain qu’il disparait vite, si bien qu’on a tendance à penser que le synergologue travaille à l’angle mort de la conscience.

Mais le croisement des données verbales et non verbales va permettre de comprendre comment la personne se situe exactement par rapport à ce qui s’échange, et s’il existe des malaises, des désaccords, des ruptures de compréhension (1) ou d’attention et entreprendre un questionnement autour des hiatus entre le dit et le non-dit dans ces moments strictement définis.

(1)Turchet, P. (2017). Identification de ruptures de compréhension dialogique en contexte interculturel à partir d’indices corporels. Doctoral dissertation. Université Paris X-Nanterre.

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