L’inversion d’inférence ou comment s’assurer de la fiabilité du langage corporel ?

Le langage corporel est préverbal, c’est-à-dire qu’il précède les mots, voir même intervient au moment de la production de l’idée alors qu’elle est encore inconsciente, bien avant le langage verbal donc. La question qui se pose est donc celle-ci : Comment pouvoir s’assurer de ce que la personne ressent ou pense, alors qu’elle n’a encore rien dit et qu”on faire dire à son langage corporel ? ou encore, pour le dire plus directement : Comment la Synergologie s’assure-t-elle de la fiabilité de son discours sur le langage corporel ?

L’analyse se fait en trois étapes :

La première étape pour comprendre un phénomène lié au langage corporel est d’analyser ce que les gens se disent pour envisage leurs affects et voir comment se comporte le langage corporel. C’est le premier temps d’analyse.

La seconde étape, consiste à mesurer le mot où  ont débuté les signes corporels visibles chez la personne qui parle. A ce stade l’observateur est parvenu à identifier un langage corporel stable spécifique, répétitif, qui se produit au moment du  phénomène verbal digne d’intérêt.

La troisième étape : Une fois acquise la certitude grâce aux statistiques qu’un phénomène corporel avoisine le phénomène verbal, il convient alors de faire une inversion d’inférence, c’est-à-dire cette fois-ci de repérer la configuration de signes stables, maintenant connue, et d’observer ce qui se passe aux alentours de ces signes stables.  A ce stade le chercheur piste le phénomène sans passer par le langage verbal.  C’est le troisième temps d’analyse.

Voyons l’objectivation de ces trois étapes à partir d’un phénomène concret.

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