Une nouvelle catégorie de signes est identifiée : l’homéostatique

Les signes corporels présentés comme sémiosis ont toujours été étudiés. La sémiose présuppose un lien de causalité en liant le signe à un contexte.

 

Trois premières sources langage corporel.

Dès l’origine de la connaissance, trois types de messages envoyés par le corps sont à l’origine de trois types de langages .  Les dieux adressaient aux humains par le biais du corps des messages. L’éternuement ou l’emplacement de grains de beauté par exemple. L’ésotérisme venait de naître. Parallèlement pour les premiers médecins, les symptômes de maladies étaient révélés par des signes du corps. Enfin les signes du corps du tribun s’adressant à la foule étaient une des clés de sa rhétorique.

Trois sources : des signes ésotériques, des signes médicaux et des signes de communication. Trois sources et donc trois sémiologies pour un corps envisagé à l’état de langage.

 

Une quatrième forme de signe passée sous le radar de la connaissance.

Une catégorie de signes corporels est passée elle sous le radar de l’observation. Et de fait cette catégorie a été invisibilisée : les signes homéostatiques. Ils ne sont ni des signes ésotériques, ni des signes médicaux, ni des signes communicationnels.

Ces signes corporels sont émis : Lorsqu’une personne émet inconsciemment des signes inconnus d’elle à un interlocuteur inconscient que des signes lui sont émis. Ces signes lui sont par ailleurs inconnus.

A la définition même, nous comprenons que ces signes n’aient pas été repérés !
Sauf que ces signes corporels sont très nombreux, trop nombreux pour ne pas être signifiants et susceptibles d’être approchés par l’expérimentation scientifique.
 

Comprendre par l’exemple

Une personne détendue s’assoit sur un fauteuil mou et dans un échange à deux, écoute. Rien à dire de très emballant du point de vue communicationnel sémiologique strict.

Or si vous êtes davantage attentifs, cette personne assise sur l’accoudoir gauche du fauteuil présente son hémi-visage gauche, le sourcil gauche légèrement relevé, l’oeil droit plus ouvert, l’épaule gauche avancée. Elle cligne des paupières à la fin des phrases prononcées par ses interlocuteurs.

Ces signes là sont réels, visibles produits par un être humain. Ils ont une causalité. Ils ne sont pas ésotériques. Ne décrivant pas une pathologie, ils sont donc hors sémiologie médicale. Ils ne relèvent pas non plus d’une sémiologie de la communication puisqu’à priori ils ne communiquent rien. D’ailleurs personne ne les a remarqués. Ils sont pourtant être identifiés à partir de critères clairs, quatre critères dits positifs.

Le synergologue comprend pour avoir déjà observé/comparé les mêmes signes corporels sur d’autres personnes. Il observe que cette personne n’est ni inhibée, réservée ou en désaccord, et qu’elle se détend. Elle est en l’occurrence ouverte.

L’observation de ces signes corporels homéostatiques, jamais étudiés avant l’arrivée de la Synergologie a permis de faire surgir une foison d’indicateurs corporels qui étaient absents de la littérature, jusqu’à la réflexion synergologique.

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