Quatre critères scientifiques distinctifs clairs

 

Le  corps est un outil permettant d’enrichir l’échange. Grâce à lui nous adressons à l’autre des signes qu’il reconnait. Ces signes langagiers sont dits sémiologiques. Ils ont un rôle communicationnel. Mais parallèlement le corps émet des  signes homéostatiques permettant de réguler nos états internes. Ces signes sont très visibles mais ils sont émis non consciemment. Ils ne sont pas liés à la communication sociale. Ils sont nombreux, mais si méconnus qu’ils ont été invisibilisés de fait dans la littérature scientifique. Et ce jusqu’à aujourd’hui.

 

Quatre critères de distinction établissent la différence entre les signes langagiers et des signes homéostatiques.

Critère 1 : Les signes synergologiques ne sont pas observés, passant inaperçus dans la vie de tous les jours.

Critère 2 : Les signes synergologiques ne sont pas interprétés.  Ce critère est dépendant du premier.

Critère 3 : Les signes synergologiques ne laissent pas de traces dans nos mémoires. Le signe émis est non regardé donc il n’est pas vu et sera oublié immédiatement. Nous n’en gardons pas de trace mentale ce qui rend impossible toute transmission de ce signe.

Critère 4 : Les signes synergologiques ne sont pas destinés à communiquer.  

 

Des signes émis à l’angle mort de la conscience

Dans la mesure où ces signes parlent de nous à notre insu, qu’ils ne sont pas lus par l’autre mais qu’ils sont très visibles, on peut dire d’eux qu’ils sont émis à l’angle mort de la conscience. Aucun texte scientifique n’avait été produit sur ces gestes à la naissance de la Synergologie parce qu’il n’existait tout simplement pas de grille de lecture pour les identifier.

Parmi 1250 signes, voici quelques exemples.

 

L’approche fonctionnelle privilégiée par les sciences humaines et sociales proposait d’envisager le langage corporel en tant que langage communicationnel. Les signes non signifiants au regard de la communication, ont ainsi de fait été invisibilisés .

Ces signes homéostatiques auraient pu trouver leur place dans l’univers médical. Mais comme ils ne sont pas non plus symptomatiques d’états chroniques ou pathologiques, ils n’intéressaient pas directement le champ médical.  Ils ont donc été laissés pour compte.  Pour autant s’ils ne relèvent ni de la communication ni de la pathologie et qu’ils ne sont pas un langage, il n’empêche qu’ils disent quelque chose. Rien ne se fait jamais sans raison.  Ces signes repérables sur des bases positives. sont des réactions corporelles liées à nos arrières-plans mentaux. Ils parlent de nous.

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