Éviter le piège de la variabilité intra-individuelle

Les sciences humaines et sociales, mais pas seulement elles se trouvent face au problème le plus compliqué de leur courte vie. Pour aller vite nous savons aujourd’hui que malgré les efforts des chercheurs un problème scientifique est quasi-invisibilisé, celui de la variabilité intra-individuelle.

Ce biais fait référence au fait que si une personne est testée à des moments différents moments, elle peut faire des réponses différentes face aux mêmes types de questions. Évidemment la cause de ce problème est on ne peut mieux connu. Nos humeurs varient sans qu’on n’y prenne garde. Et on ne maitrise pas tout ça. En fait nous changeons en permanence.

Certains tests permettent de minimiser ces variations, lorsqu’ils sont administrés dans des conditions contrôlées. Mais là aussi des variations sont encore possibles. Sans parler du fait que l’expérience finit par devenir si artificielle à force de contrôles, qu’elle fait apparaitre d’autres biais.

 

Là encore changer de point de vue

Face à la variation intra-individuelle, la Synergologie est d’autant plus dépourvue que le temps de la corporéité est un temps extrêmement court.  Les gestes sont si fugaces qu’étant à peine apparus, ils ne sont déjà plus observables. Les pensées succédant les unes aux autres.

Là encore la seule solution pour traiter ces difficultés étant de changer simplement de point de vue L’information qu’elle propose est valable : ici et maintenant. Son échelle, le temps court. C’est d’ailleurs ce qu’on lui demande. Comprendre ce qui se passe à l’instant précis.

Et d’aller ainsi d’instant en instant dans une dynamique très bachelardienne (1)

 

Éléments bibliographiques

Bachelard, G. (1992). L’intuition de l’instant (p. 13). Paris: Stock.

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