La Synergologie travaille à faire émerger les règles de la grammaire corporelle humaine. Pour s’y préparer elle utilise la logique des méthodes alphanumériques.
Des ingrédients synergologiques
Elle définit un lexique corporel à partir de données gestuelles qui reprennent la totalité des segments du corps. Elle obtient ainsi des images numériques des mêmes actions corporelles et peut comparer les intentions de leurs auteurs. Cette grammaire courant de cerveau à cerveau, autorise le postulat à démontrer de l’universalité du langage corporel.
Il faudrait d’ailleurs si cette théorie était réfutée, repenser totalement les mécanismes neurologiques de l’empathie même. Les paradigmes théoriques les plus à même d’approfondir ces données théoriques sont issus des neurosciences humaines et sociales et de la linguistique cognitive.
Aux outils des humanités numériques
Parallèlement à la création de la synergologie, sont apparues dans le discours au tournant des années 1990 et 2000, les “humanités numériques”, également appelées Digital humanities. Elles utilisent les ressources nées du croisement des méthodes et outils numériques avec les problématiques issues des sciences humaines et sociales. De fait elles sont le symbole de la rencontre entre les humanités traditionnelles et les technologies 2.0. Le vocable lui-même souligne l’importance de l’interdisciplinarité et de l’innovation dans la recherche en sciences humaines.
La Synergologie par la voie des problématiques humaines et sociales qu’elle conduit. Puis par la nature du croisement de ses données numériques et traditionnelles. Enfin par le type de traitement de données interdisciplinaires qu’elle initie, entre de plein-pied dans ce domaine nouveau des humanités numériques.