Une bibliothèque vidéo numérique

La meilleure façon d’observer les signes corporels pour leur donner du sens est d’abord de les répertorier tous. Ce n’est pas d’ailleurs pas seulement la meilleure façon de faire, c’est la seule. Le préalable de départ.

 

 

Le vidéogramme a été  le premier répertoire synergologique a été élaboré dans les années 1990, sur base vidéo. Il a ainsi permis de repérer les premiers signes corporels et de leur attribuer les premiers horizons de sens contrôlables.

Ce premier objectif atteint,  le moment était venu de classifier toute la communication gestuelle humaine. C’est-à-dire tous les mouvements effectués par les êtres humains dans leur quotidien afin d’en établir une nomenclature.

 

L’intérêt d’une nomenclature

Cette nomenclature permet aujourd’hui de re-contrôler au moment de l’adjonction de nouvelles vidéos l’horizon de sens déjà attribué à un item. Celui-ci pourrait être contredit, redéfini. Ce qui est aujourd’hui relativement rare, mais ne cessera jamais d’être possible.   L’autre avantage de cette bibliothèque vidéo unifiée c’est qu’elle permet de faire dialoguer les cultures. Elle permet d’envisager l’universalité de certaines signes, mais aussi des limites culturelles à l’interprétation. Et ce au terme d’un travail comparatif interculturel.

L’intérêt ultime de la démarche est de démontrer hors de tout doute raisonnable que les horizons de sens synergologiques ont du sens. Et qu’ils peuvent être ré-expertisés par d’autres chercheurs ou groupes de recherche.

En l’occurrence à l’heure de l’intelligence artificielle, les horizons de sens des items repérés, liés au modes d’explicabilité synergologique peuvent être comparés avec les données  de l’apprentissage profond. Les deux démarches pourront dans l’avenir faire efficacement  l’objet de validation externes, l’une pour l’autre.

 

 

 

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