L’autre solution : l’inversion d’inférence

Lorsque le synergologue cherche la signification d’un signe corporel, il utilise un protocole de duplicabilité  dans lequel il recense le même signe corporel effectué par des personnes différentes. Il compare ensuite ce même signe associé associé au langage verbal.

Par contre s’il veut identifier les signes corporels qui sont liés à un phénomène, comme par exemple “la rupture d’attention”, “la rupture de compréhension”, “le vagabondage de l’esprit”, il lui faut utiliser à ce moment là un autre protocole. Car là il est à la recherche des signes corporels eux-mêmes.

 

Une analyse en trois étapes

La première étape pour comprendre un phénomène lié au langage corporel est d’analyser ce que les gens se disent. C’est la voie la plus simple pour comprendre leur état d’esprit.

La seconde étape, consiste à envisager les signes corporels liés à l’état d’esprit identifié. L’observateur cherche à cette étape à parvenir à identifier des signes corporels stables, spécifiques, répétitifs produits au moment du  phénomène repéré sur une base verbale.

La troisième étape : Une fois acquise la certitude statistique que des signes corporels avoisinent le phénomène digne d’intérêt il convient alors de faire une inversion d’inférence. Il s’agira à ce dernier stade de repérer la configuration de signes corporels stables, maintenant connue, et d’observer ce qui se passe verbalement aux alentours de ces signes corporels stables.  A ce stade ultime le chercheur piste le phénomène  sans passer par le langage verbal.  C’est le troisième temps d’analyse.

Voyons l’objectivation de ces trois étapes à partir d’un phénomène concret, la rupture de compréhension.

 

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