Toutes les avancées scientifiques s’organisent autour d’outils nouveaux. C’est aussi vrai des télescopes, microscopes, accélérateurs de particule, rayons X, outils de résonance magnétique. Et ce depuis le silex. L’ère numérique nouvelle qui s’ouvre doit apporter les mêmes avantages à une science du langage corporel.
Une Synergologie préparée au numérique
Le numérique tel qu’on le pratique aujourd’hui a introduit ces trente dernières années les pixels et l’internet dans nos univers. Il fait irruption au moment même où nos sciences humaines et sociales traversent la plus grosse crise de leur histoire. Heureusement devrions-nous dire car son avènement pourrait résoudre bien des difficultés. En réunissant des données liées à la vie réelle, le numérique devrait laisser derrière nous les expérimentations humaines si faillibles avec leurs biais multiples.
Nous ne sommes plus si loin de la réponse : Deux personnes faisant les mêmes gestes ressentent-elles les mêmes affects ?
Dans ce domaine, les intelligences artificielles (IA) les plus en pointe aujourd’hui, utilisent ce qu’on appelle le deep learning ou apprentissage profond. Ces méthodes de programmation consistent à faire observer, digérer à la machine de très gros volumes d’information visuelle. L’objectif étant qu’elles reconnaissent à la fois ce qui relie et ce qui différencie les informations analysées.
in fine que valent ces données ? L’apprentissage profond est encore assez loin de pouvoir obtenir les résultats de l’être humain dans un cadre synergologique par l’observation à l’aide d’un système expert mais ce n’est là qu’une question de temps… et de partenariats.