La Synergologie est profondément novatrice , et ce, de plusieurs manières.
Toutes les méthodes sont traditionnellement centrées sur la personne qui parle et qu’on appelle le locuteur. Or pour la première fois une discipline s’intéresse autant et plus à celui qui est silencieux et qui attend qu’on lui demande la parole. On oublie systématiquement qu’il émet lui aussi des signaux. Il est l’émetteur silencieux et celui qui en dépit des apparences a souvent le langage corporel le plus riche. Un tour de parole c’est un pool de parole, une personne parle mais deux personnes communiquent : un émetteur bruyant et un émetteur silencieux.
La corporéité n’est pas toujours un langage
La discipline fait ensuite la démonstration que la corporéité n’est pas toujours un langage. Ce qui veut dire que le langage corporel n’est pas directement lié à la parole, le corps précède la parole. C’est lui qui la prépare. Les pensées se forment, bien avant que la personne n’en ait conscience et les formule ou pour le dire autrement : « le corcept précède le concept ».
Observer le langage corporel a conduit ensuite à créer des outils d’observation appropriés. C’est-à-dire des outils d’observation qui n’existaient pas. Retournez dans les études voir à quel point les indicateurs corporels sont peu et mal mal décrits. Les statistiques ne sont pas des outils d’observation du langage corporel.
Ensuite la Synergologie, dans la veine de son programme initial déterminé il y a près de trente ans, met en lien les données communicationnelles avec les obsevations neuroscientifiques. Ce qui est devrait être la règle, alors qu’elle relève bien souvent du voeu pieux.
Les interprétations corporelles doivent enfin s’appliquer à soi-même. Car ce que nous n’avons pas ressenti sur nous, comment l’identifier chez l’autre. La Synergologie grâce à ces annotations phénoménologiques, offre un plus vaste réseau d’informations exploitables.
Ce vieux projet innovant
Il est temps de ré-ouvrir le vieux projet de la découverte de notre grammaire corporelle humaine. Cette grammaire est installée dans tous les esprits. Sans elle pas de communication possible. il faut aujourd’hui en écrire formellement les règles, car c’est elle qui rend l’empathie et l’intercompréhension possible.