Parce que l’empathie est mieux comprise

Langage corporel et empathie sont intimement liés. Les neurosciences en font la démonstration. Cette révolution dans la façon de réfléchir enrichit la démonstration synergologique. D’une certaine manière elle va la rendre plus implacable…

 

Pas d’empathie possible sans un langage du corps universel

Être empathique, c’est “ressentir ce que l’autre ressent” (Berthoz et Jorland, 2004) Nous y parvenons sans faire d’effort particulier et comprenons ce que l’autre ressent parfois même sans le connaitre. Nous l’avons simplement écouté sur des bases corporelles.

Le ressenti des affects de l’autre oblige à une correspondance entre ses états corporels et les nôtres. Il faut donc que notre attitude physique corresponde à la sienne quand nous rencontrons les mêmes affects. Car si notre corps prenait des attitudes différentes des siennes quand nous ressentons la même chose que lui comment pourrions-nous accéder à ses ressentis ? Comment pourrions-nous être empathiques ? Ce serait impossible.

Et comme nous ressentons ce que ressentent les personnes qui nous intéressent, alors même qu’elles ne parlent parfois même pas notre langue, c’est là une preuve indirecte de l’universalité du langage corporel.

La théorie des neurones miroirs établit la démonstration d’un point de vue neurophysiologique. Les neuroscientifiques font une part du chemin pour répondre “oui” à la question : Une même attitude corporelle effectuée par deux personnes différentes a-t-elle bien le même sens interprétatif ? La Synergologie trouve les moyens, grâce à l’apport du numérique, de faire la preuve empirique par l’observation corporelle de l’empathie.

Mais la découverte des neurones miroirs, ou de la fonction miroir d’une grand nombre de neurones ce qui est également possible,  offre un socle théorique à une logique de l’observation.

La première observation des neurones miroirs chez l’humain date seulement de 2010. Voila encore  pourquoi la Synergologie n’apparait qu’aujourd’hui. Le socle théorique du langage corporel est beaucoup plus solide aujourd’hui.

 

Éléments bibliographiques

1. Berthoz, A., & Jorland, G. (2004). L’empathie. Odile Jacob.

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