Imaginons définir l’être humain ainsi : Un ensemble de muscles rattachés à un corps au sommet duquel trône un cerveau. Rien ne serait faux, mais il manquerait l’essentiel : l’humanité. L’interprétation du comportement n’est pas l’addition d’un ensemble de signes corporels. Il manquerait le fruit de chaque interaction, la rencontre. L’autre nous change et nous changeons l’Autre.
Nous nous sommes tous déjà dit : « Quand cette personne me regarde, je me sens nul(le) », ou encore : « Son regard m’inspire confiance ! ». Nous avons tous également remarqué que notre comportement était effectivement confiant ou non selon la manière dont nous étions regardé. L’ensemble des muscles rattachés à un corps réagit différemment en fonction de notre interlocuteur. Pas de Synergologie possible donc sans une théorie de la relation.
La logique du modèle relationnel Synergologique
La relation évolue sans arrêt de l’opacité à la transparence, à l’opacité… Et l’être humain n’est pas si différent de ce qu’il a été été dans sa première version de Sapiens. Se plaçant en posture de domination, de soumission ou de rigidité de manière attentiste selon la nature des situations. Des situations bien théorisées par Hans Selye, ou Henri Laborit. A toutes ces occasions les réactions du corps précèdent le langage verbal. Le corcept précède le concept.
Des grands métaprogrammes corporels comportementaux
Des grands métaprogrammes corporels comportementaux (MPCC) de base, lisibles d’un point de vue corporel, aident l’être humain à entrer dans une posture de communication acceptable lorsque la relation cesse d’être égalitaire. Ces figures d’autorité endossées en interaction sont appelées : Conquérante, Syntonique Vigilante. Elles prennent chacune quatre formes différentes liées au fait que la personne parle ou écoute.
Évidemment la compréhension et l’utilisation de ces postures de communication, intéresse tous les champs interactionnels. Qu’ils soient personnels ou professionnels. Le travail du Synergologue va consister lui à questionner à partir d’une Matrice des états d’être, pour comprendre ce qui contraint à endosser un de ces programmes comportementaux. Et débloquer la situation.