Le spécialiste sait identifier des affects, ressentis, pensées, lisibles à des signes corporels. Grâce à ces observations il va interpréter. De là, il pourrait développer la prétention de savoir ce que les personnes ressentent ou pensent, juste en les regardant. Pas si c’est un spécialiste.
La question de la cible du langage corporel
Le synergologue parce qu’il est spécialiste de l’observation des signes corporels, les repère très vite chez son interlocuteur. Pourtant il ne sait toujours pas ce que pense son interlocuteur. Il sait repérer une crispation à l’intérieur d’un sourcil. Sa rapidité d’analyse pourrait le conduire à voir une colère dont il serait la cible. Possible… Mais possible aussi que son interlocuteur soit détendu et que ce soit un autre type de pensée qui l’ait ramené à une tension passée. C’est toute la différence entre sens et signification ? Seul le fait de poser des questions méthodiquement permettra de retrouver la source des signes corporels observés.
Le langage corporel est observé mais l’objectif est de progresser ensuite dans l’interaction, grâce à une matrice de questionnement. C’est le rôle de la matrice des états d’être (M2E).
Là où certains Synergologues diront que leur discipline est un outil d’observation d’autres préfèreront penser que c’est un formidable outil de questionnement. En réalité la Synergologie permet d’intégrer et développer ces deux dispositions. Ce n’est d’ailleurs pas un choix, c’est une nécessité.