Le numérique et l’intelligence artificielle sont déjà et depuis plusieurs années au cœur de la réflexion sur le non verbal.
La part du mythe
Dans le domaine corporel l’intelligence artificielle (IA) donne le sentiment qu’elle analyse à grande échelle des expressions faciales, gestes, postures. Et qu’ainsi grâce à des algorithmes de reconnaissance d’image et de traitement du langage naturel, elle détecte des émotions. Toutes analyses intéressant la sécurité, le marketing, le management ou demain la justice et plus largement toutes les interactions humaines
La Synergologie montre pourquoi la croyance en la fiabilité de ces IA relève encore aujourd’hui largement du mythe. L’utilisation de l’I.A dans le recrutement par exemple à partir de la reconnaissance émotionnelle pose même des problèmes éthiques réels.
Le fond de la question
Le fond de la question posée par l’Intelligence Artificielle est lié au principe d’explicabilité. Il est fondamental d’un point de vue éthique de connaitre les théories sous-jacentes, à l’interprétation. C’est-à-dire les théories permettant de lire les signes visuels, verbaux, vocaux, surtout si ce sens est discriminatoire. Ce qui est toujours le cas dans le champ professionnel ou tout choix “entre et entre” comporte une exclusion.
Dans ce domaine la question de la réfutabilité si important en sciences humaines semble tout à coup avoir disparu de la réflexion. Alors même que les conclusions proposées par l’IA peuvent porter préjudice aux personnes.
La collaboration de la Synergologie à l’I.A
La Synergologie devrait pouvoir aider à placer certains débats. Elle devrait par exemple aider à identifier les vidéos dites « Deep fake » ou fausses vidéos. Ces vidéogrammes transformant les paroles de vraies personnes afin de leur nuire. Et ce, à partir de techniques spécifiques connues de Synergologues spécialistes.
Elle devrait aider à hâter certaines prises de conscience. Notamment un phénomène sous-estimé : La rotation droite-gauche des images télévisuelles En effet certains reportages télévisuels sont retournés, inversés, généralement pour masquer le nom des marques commerciales. La projection de l’image est donc différente. Elle ne correspond plus à la réalité.Sans renoncer totalement à cette technique il serait important qu’elle ne soit pas davantage banalisée.